Résumé : D’ici 2026, une nouvelle ordonnance fédérale obligera tous les sites publics suisses à garantir une accessibilité numérique complète. Beaucoup de communes genevoises n’ont pas encore mesuré leur niveau actuel ni défini de plan d’amélioration. Ce guide explique, dans un langage clair : • pourquoi l’accessibilité est devenue une priorité ; • comment évaluer simplement son site ; • quelles actions concrètes améliorent vraiment l’expérience des habitants ; • l’accompagnement que peut apporter Lumineth agence digitale à Genève.
Introduction
Une information publique n’est utile que si tout le monde peut y accéder. Or, en 2025, près d’une personne sur cinq en Suisse rencontre encore des difficultés à utiliser un site communal : petites polices, contrastes insuffisants, vidéos sans sous-titres, formulaires impossibles à valider depuis un téléphone. L’ordonnance fédérale qui entre en vigueur prochainement place donc l’accessibilité numérique au même rang que l’accès sans marche d’un bâtiment administratif : une obligation et un droit citoyen.
Pourquoi l’accessibilité numérique concerne chaque commune ?
Au-delà de la conformité juridique, l’accessibilité offre quatre bénéfices concrets :
- Inclusion : personnes âgées, daltoniennes, ou simplement peu à l’aise avec la technologie trouvent l’information sans aide.
- Efficience : moins d’appels de clarification libèrent du temps pour les dossiers complexes.
- Image publique : une commune accessible reflète une administration attentive et moderne.
- Référencement : un site clair et bien structuré est mieux indexé par les moteurs de recherche.
Où en sont les sites communaux du Grand Genève ?
Les premières évaluations régionales montrent une situation contrastée : quelques communes ont déjà un portail très lisible sur mobile, d’autres présentent encore des documents PDF non navigables et des contrastes trop faibles. Beaucoup n’ont jamais réalisé de véritable audit et ignorent le taux exact d’accessibilité de leurs pages.

Comment évaluer simplement son niveau d’accessibilité ?
Avant d’agir, il faut se situer. Un audit “premier regard” se résume en trois étapes faciles à comprendre par tous les services :
- Parcours utilisateur : un agent ouvre le site sur smartphone, augmente la taille du texte, utilise uniquement le clavier et note les difficultés rencontrées.
- Contraste et lisibilité : un outil en ligne mesure la lisibilité couleur par couleur et pointe les éléments à contraste insuffisant.
- Contenus clés : on vérifie si une vidéo importante possède un sous-titre, si les PDF essentiels disposent d’un résumé.
En une journée, la commune obtient un « score indicatif » et une liste courte d’actions prioritaires.
Agir sans tout refaire : les améliorations les plus payantes
L’expérience montre qu’une poignée de changements profite à la majorité des visiteurs :
- Augmenter légèrement la taille par défaut des caractères ;
- Assurer un contraste suffisant entre texte et arrière-plan ;
- Ajouter une transcription ou un sous-titre aux vidéos les plus consultées ;
- Simplifier les formulaires : moins d’étapes, plus de clarté sur les pièces à joindre.
Ces actions, rapides à déployer, améliorent immédiatement l’expérience utilisateur, même avant une refonte graphique globale.
Adapter le site aux usages mobiles et aux seniors
Huit consultations sur dix se font désormais sur smartphone. Parallèlement, la part des plus de 65 ans augmente. Concevoir mobile & seniors friendly signifie :
- boutons assez grands pour être pressés du premier coup ;
- menus compacts mais lisibles, sans sous-menus cachés ;
- possibilité d’agrandir le texte sans casser la mise en page ;
- animation limitée : pas de carrousel qui défile trop vite.
La rédaction accessible : un enjeu humain avant tout
L’accessibilité passe aussi par les mots. Un texte clair profite aussi bien aux experts qu’aux nouveaux arrivants. Les bonnes pratiques :
- phrases courtes, sujet – verbe – complément ;
- un seul message par paragraphe ;
- fichiers PDF accompagnés d’un résumé ou d’un tableau pour un aperçu rapide.
Une session de formation suffit souvent à changer durablement les habitudes d’écriture au sein de la commune.
Pilotage continu : suivre les progrès sans tableau complexe
Pour rester accessible dans la durée, il est utile de mesurer quelques indicateurs simples chaque trimestre : • temps de lecture moyen ; • taux d’abandon de formulaire ; • retour des associations de personnes en situation de handicap. Ces indicateurs, même saisis dans un tableur classique, permettent de constater les avancées et d’ajuster la trajectoire.
Comment Lumineth accompagne votre commune
Lumineth agence digitale à Genève propose un parcours en trois volets :
- Audit éclair et synthèse “non-technique” pour les élu·e·s ;
- Atelier de co-design avec les services internes et un panel de citoyen·ne·s pour identifier les obstacles majeurs ;
- Formation sur la rédaction claire et la mise à jour des contenus, afin de rendre la commune autonome à long terme.
L’objectif est de garantir une amélioration progressive, mesurable et communiquée en toute transparence aux habitants.
Questions fréquentes des élu·e·s
« Devons-nous changer de site ? » Pas forcément ; souvent, 80 % des ajustements concernent la présentation et le contenu existants. « Qui contrôle la conformité ? » Aucun label n’est requis ; un rapport d’audit public et des correctifs traçables suffisent à démontrer la démarche. « Combien de temps pour voir un impact ? » Dès les premières corrections (contrastes, tailles de police), les retours positifs des usagers se font sentir en quelques semaines.
Priorités 2025 - 2026 pour une accessibilité durable
La conformité n’est jamais figée. Les communes qui réussissent le mieux adoptent trois réflexes dès aujourd’hui :
- inclure l’accessibilité dans chaque nouveau projet web ;
- prévoir une revue trimestrielle des contenus les plus consultés ;
- associer des utilisateurs aux tests, avant toute mise en ligne.
Les points à retenir
- L’ordonnance fédérale impose à tous les sites publics d’être accessibles d’ici 2026.
- Un audit rapide révèle les obstacles majeurs sans jargon technique.
- Des ajustements simples (contrastes, tailles, clarté des textes) améliorent vite l’expérience.
- Former les rédacteurs est aussi crucial que changer la charte graphique.
- Lumineth accompagne les communes : diagnostic, ateliers, formations et suivi de la progression.
Conclusion
L’accessibilité numérique n’est ni un luxe ni une contrainte ; c’est une condition indispensable pour garantir l’égalité d’accès aux services publics. En se dotant d’un plan clair et progressif – audit, ajustements, formation, suivi – les communes du Grand Genève renforcent la confiance des habitants et se mettent en conformité, tout en modernisant l’image de leur administration. Lumineth agence digitale à Genève se tient prête à accompagner ce changement, avec une approche pratique et centrée sur l’utilisateur.
Annexe
Glossaire : accessibilité, WCAG, Design for All,
audit éclair, langage clair.
Sources : Projet d’ordonnance fédérale 2025 ;
Office fédéral de la statistique, rapport “Numérique & société 2024” ;
Observatoire européen de l’accessibilité 2025.